Le mécanisme intime des dégâts cérébraux induits par le stress chronique a été découvert en 2017 par 25 chercheurs canadiens et américains qui ont montré que le stress social chronique réduit l’étanchéité de la barrière hématoencéphalique filtre protecteur qui tapisse l’intérieur des vaisseaux sanguins du cerveau et régule les échanges entre sang et cerveau.
Elle empêche les divers contaminants du sang (toxines, germes, nutriments indésirables, hormones, déchets) de se déposer dans les neurones et permet aux déchets du cerveau de s’évacuer dans la circulation sanguine. Rendue plus perméable par le stress chronique, elle laisse passer tous les contaminants qui se déposent dans le cerveau créant ainsi un état inflammatoire neurotoxique qui agresse et détruit les structures cérébrales.