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burnout définition

Les causes du Burn out

Facteurs de risque

Aucune cause au Burn out n’a été prouvée mais l’INSEE,
en accord avec les travaux de Christina MASLACH et Michael LEITER,
répertorie 6 facteurs de risque :

Intensité et organisation du travail : surcharge, missions imprécises, objectifs irréalistes, demandes paradoxales

Autonomie insuffisante et faible marge de manœuvre

Insécurité de l’emploi

Exigences émotionnelles importantes : confrontation à la souffrance morale ou physique, à la misère, à la mort…

Relations dans le travail : conflits interpersonnels, manque de soutien et de reconnaissance, absence de récompenses, management délétère, manque d’équité par inégalités de salaires, de promotions ou de charge de travail

Conflits de valeurs entre l’éthique personnelle et les exigences de l’emploi

Conséquences et symptômes

du Burn out

Le Burn out cause des lésions et dysfonctionnements à tous les niveaux de l’organisme.

Au niveau des métabolismes, tous sont susceptibles d’être impactés : dopamine, cortisol, adrénaline, noradrénaline, endorphine, sérotonine, mélatonine, acétylcholine conférant ainsi à l’organisme une réduction de ses capacités d’adaptation et de régulation.

Au niveau neuronal, on observe une régression des arborisations dendritiques, une perte de connexions interneuronales et un déficit de la neurogénèse de l’hippocampe.

Au niveau organique, tous les appareils peuvent souffrir : cœur, artères, glandes endocrines, etc…

Au niveau des structures cérébrales, le Burn out crée des lésions dans les 3 secteurs impliqués dans la gestion de l’humeur, des émotions et des fonctions exécutives : amygdale, hippocampe et cortex préfrontal. Cela explique que les signes cliniques du Burn out diffèrent selon la structure altérée.

Le mécanisme intime des dégâts cérébraux induits par le stress chronique a été découvert en 2017 par 25 chercheurs canadiens et américains qui ont montré que le stress social chronique réduit l’étanchéité de la barrière hématoencéphalique filtre protecteur qui tapisse l’intérieur des vaisseaux sanguins du cerveau et régule les échanges entre sang et cerveau.

Elle empêche les divers contaminants du sang (toxines, germes, nutriments indésirables, hormones, déchets) de se déposer dans les neurones et permet aux déchets du cerveau de s’évacuer dans la circulation sanguine. Rendue plus perméable par le stress chronique, elle laisse passer tous les contaminants qui se déposent dans le cerveau créant ainsi un état inflammatoire neurotoxique qui agresse et détruit les structures cérébrales.

Des lésions

Au niveau du cerveau

Le Burn out n’est donc pas qu’une réponse biologique et émotionnelle au stress chronique.
Il provoque des lésions organiques, en particulier cérébrales, qui expliquent qu’il faut du temps pour guérir d’un Burn out sévère. On estime que 6 à 24 mois sont nécessaires pour réparer un cerveau.

Vouloir guérir ne suffit pas !