Burn Out maternel

Après une naissance, il n’est pas rare qu’une mère fasse une dépression post-partum. Celle-ci correspond aux modifications physiologiques et psychologiques qui apparaissent après la naissance et qui correspondent au malaise de la mère. Toutefois, dans près de 5 à 8 % des cas, on parle de Burn out maternel.

Les mères de multiples présentent 4 à 5 fois plus de risques de présenter un Burn out maternel !

La notion du Burn out correspond dans l’imaginaire social à une surcharge de travail corollaire à un épuisement physique et psychologique. Or, il existe bel et bien un Burn out maternel qui touche de façon insidieuse et dissimulée de nombreuses mères et qui présente exactement les mêmes caractéristiques que le Burn out professionnel.

C’est un long processus d’épuisement physique et psychique qui s’amorce avec des charges mentales de plus en plus difficiles à supporter. La dualité du « trop » et du « pas assez » s’opposent générant un déséquilibre représentatif dont la répercussion quotidienne est la sur-adaptation.

Ce Burn Out est tabou dans une société où la maternité est sacralisée et correspond aujourd’hui, à un choix personnel. Cette pression sociétale empêche certaines femmes d’envisager  le stress, l’épuisement, les tensions, les doutes, les questionnements qui s’accumulent. Pour peu que cette nouvelle situation soit aussi envisagée comme une nouvelle forme de reconnaissance et de réussite, émerge alors une désidéalisation et donc un Burn out maternel.